Au début du 20ème siècle, tous les petits paysans de France parlaient chez eux le dialecte ou le patois de leur région, de leur village.
C’est en entrant à l’École Élémentaire de la commune qu’ils apprenaient le français, une des clés pour leur ouvrir les portes d’un avenir meilleur.
Progressivement, au cours des décennies, le patois s’est affaibli devant la concurrence du français, jusqu’à pratiquement disparaitre.
Comme les autres patois du « Croissant Marchois« , celui de Fresselines partage des caractéristiques de la Langue d’Oc (sud de la France) et de la Langue d’Oïl (au nord).
Cette notion d’une zone linguistique intermédiaire a longtemps été rejetée et méprisée par les linguistes « officiels ».
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, grâce à des chercheurs tenaces comme Jean-Michel MONNET-QUELET, soutenus par des Associations comme Les Fruits du Terroir. (page Facebook)
– voici par exemple un lien vers une étude sur « Les Parlers du Croissant » rédigée par des chercheurs du CNRS. (+ page Facebook)
– ou cette page de Wikipedia
– ou encore cette page de Lexilogos.